Pour que vive la Méthode naturelle telle que Paul Le Bohec la mettait en œuvre
Pour que vive la Méthode naturelle telle que Paul Le Bohec la mettait en œuvre

Une lueur d’espoir

Courriel de Philippe Le Hardy, le 19 février 2018 à 16h23

Bonjour Monique, Bonjour Francine,

Une lueur d’espoir

Oui après en avoir eu assez de faire des séances d’exercices sur l’algèbre et les additions de fractions avec ma 4ème, j’ai commencé à faire comme vous : prendre une moitié de la classe avec moi et l’autre je l’ai laissée voguer à des travaux de recherche ou d’automatismes, certains ne faisant rien (ou presque).

J’ai fait 3-4 séances en 1 semaine et déjà mes premières réussites. Ne cherchant plus à faire absolument des liens à tout prix, je gagne en patience et les élèves s’approprient de plus en plus ces moments.

Parcourant avec passion le livre de Paul Le Bohec L’école réparatrice de destins ?, j’ai vu aujourd’hui un premier parallélisme avec ce qu’il écrit.

Je vous parle de Claude. D’habitude très isolé, il avait décidé de participer à la séance de DML. Il a d’abord fait une création sur le palais de l'Alhambra (création 5). Mais surtout, pour la création 4, il a repéré un tout petit triangle au milieu de la création et il a dit : « Moi je vois un petit triangle tout seul qui est isolé au milieu de grandes formes impressionnantes. »

Je n’ai pu m’empêcher intérieurement de faire le lien avec sa place dans la classe mais aussi à la maison où il n’a pas beaucoup voix au chapitre. Un autre élève a alors proposé de tracer un autre petit triangle juste à côté pour qu’il ne soit plus tout seul.

J’ai très peu parlé pendant ces moments, tout s’est mis en place instinctivement.
D’où mon besoin de partager et la lueur d’espoir qui en résulte.
Merci, cela fait du bien de pouvoir écrire tout cela.

Amitiés

Philippe