Pour que vive la Méthode naturelle telle que Paul Le Bohec la mettait en œuvre
Pour que vive la Méthode naturelle telle que Paul Le Bohec la mettait en œuvre

Articles de Paul, nos préférés

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Questions à Paul Le Bohec sur l'actualité des idées de Freinet (1983)

Dans ce texte, Paul Le Bohec évoque et sous plusieurs formes, une idée essentielle selon moi en Méthode naturelle : aller à la conquête du « désir selon soi » par l'expression personnelle et libre.
« Si on se contente de mettre ses pas dans les traces des autres, on n'est pas aussi motivé que lorsqu'il s'agit de ses propres affaires. Et on n'avance pas vraiment. »
Une véritable émancipation par la culture est à ce prix : « Il faut surtout rester soi, songer d'abord à marcher sur ses propres voies » car « c'est tel que l'on est qu'on peut quelque chose pour d'autres tels qu'ils sont. »
Mais il aurait pu dire aussi : « C'est tel que l'on devient qu'on peut quelque chose pour d'autres tels qu'ils deviennent. » (Francine, 2018)

De l'imprégnation (2008)

Ce texte est le dernier écrit de Paul. Je l’ai découvert sur la liste ICEM un matin. J’étais bouleversée parce que je savais que Paul vivait ses derniers jours mais aussi parce qu’il parlait d’apprentissage par imprégnation et que je réalisais que j’avais eu cette attitude pédagogique tout au long de ma pratique. Je me souviens avoir imprimé le texte pour le présenter à la réunion des délégués départementaux de l’ICEM à laquelle je me rendais et ainsi avoir pu parler de Paul et de son importance au sein du mouvement Freinet. (Monique, 2018)

Ce que cherche l'être humain (2003)

Ce texte m'a beaucoup apporté en mettant des mots sur le cheminement des enfants. Je m'y réfère très souvent pour mieux appréhender l'état émotionnel de chacun.
C'est également un texte sur lequel je m'appuie afin de faire évoluer positivement le groupe en accueillant chaque membre tel qu'il est. Souvent quand les solutions semblent lointaines, une relecture de ces quelques lignes et les idées apparaissent et tout me semble plus limpide.
Un texte essentiel et à diffuser le plus possible selon moi. (Emmanuel, 2018)

Ouvrir toutes les voies (1970)

La cathédrale humaine a été imaginée et dessinée par Paul Le Bohec aux alentours de 1970. J’ai été ravi par cette image lorsque Paul a déroulé l’immense toile sur laquelle il l’avait représentée. Et depuis 25 ans, elle reste présente, en moi, auprès de moi car je n’ai pu m’empêcher, à l’occasion de sa publication, en page centrale de l’éducateur, d’en faire un agrandissement pour l’afficher et méditer. Je viens donc, modestement, vous inviter, si ce n’est déjà fait, à vous plonger avec délectation dans cette illustration de la globalité du vivant et de la complexité éducative. (Jean, 2018)

La non non-directivité (1972)

Aujourd’hui, toutes sortes d’expérimentations ont lieu au sein des pédagogies alternatives. Notre époque connaît donc des débordements conceptuels rigides face à la question de la liberté de l’enfant, similaires à ceux de la période post 68. C’est pourquoi, même si il a été écrit dans un contexte différent, le texte « La non non-directivité » de Paul est totalement d’actualité.
Avec sa clarté d’esprit et son authenticité, il va droit au but en mettant les projecteurs sur cette erreur qu’est la volonté d’être non-directif. Il explique magnifiquement toute la finesse du rôle du maître qui ne peut pas s’arrêter à des concepts, à des recettes toutes faites et duplicables.
En effet, cette adaptabilité que demande la nature impermanente du quotidien amène obligatoirement à un retour sur soi plus profond et à un dépassement de ses croyances et de ses vieux schémas. Voilà pourquoi cet article qui traverse le temps est l’un de mes préférés : capter la clarté qui y est exposée assure la base sûre et solide que requiert une telle profession. (Albin, 2018)

Ne dites pas « aimez-vous les uns les autres, mais permettez que cela se fasse » (1991)

Quelle aventure la rencontre de l’autre ! Comment accueillir une réalité différente de la mienne, comment se laisser imprégner par la couleur de l’autre ?
Paul parle avec justesse de la complexité de la rencontre et en même temps de la simplicité qui réside dans l’accueil, l’acceptation. Qu’est-ce que j’ai ri quand Annie écrit : « Faut que j’achète des poireaux pour la soupe de ce soir. » Paul est authentique sur l’agacement que cela provoque et en même temps il prend l’opportunité de rencontrer un autre monde pour en ouvrir d’autres.
Ce texte est un message d’humanité, d’accueil de soi, d’accueil de l’autre et les espaces entre qui permettent à la VIE de s’exprimer… Cécile (2018)